25/06/2024 – Clinique Sainte-Marguerite, 10 ans de mandature Giran pour rien…
Et oui, trop d’années perdues depuis si longtemps ! En même temps le relationnel n’a jamais été le point fort du Maire, rappelons que certains le nomme « Jean-Pierre Tyran » au sein même de sa propre majorité, alors tisser de bonnes relations avec le patron de la clinique….
27/05/2024 – Triste actualité pour notre clinique hyéroise ce week-end, dans la nuit de vendredi à samedi, aux alentours de 3h30, un incendie s’est déclaré dans la partie radiologie au rez-de-chaussée de la clinique Sainte-Marguerite à Hyères. Il n’y a eu pas de victimes mais, la radiologie est détruite, les fumées ont fait d’importants dégâts.
Nous sommes heureux de constater qu’aucune victime n’est à déplorer et nous imaginons l’angoisse ressentie par la trentaine de patients présents cette nuit là.
Au vu de ces dégâts d’une extrême gravité, la fermeture de cet établissement risque de se compteren années si réouverture il y a… Plus que jamais, le projet de déplacement et de reconstruction de la clinique sur la ZAC du Roubaud se pose concrètement (cf. nos articles sur le sujet 1 & 2)
18/11/2023 – A la lecture du journal local du 17/11/2023 sur le projet de clinique, en tant qu’élus hyérois, nous ne pouvons être que préoccupés par la situation et l’avenir de la clinique Sainte-Marguerite. Alors que l’équipe médicale cherche à augmenter et moderniser l’offre de soins, la réponse technocratique de monsieur Giran, axée sur l’amélioration des sites actuels, met en péril l’avenir de ce pan essentiel du secteur santé. En fait, il ne propose RIEN !
Cette réponse extraterrestre du récent président de la métropole intérroge vraiment : au lieu de faciliter des initiatives de la société civile, il va même jusqu’à endosser un rôle assez stupéfiant de syndicaliste activiste de la lutte privé /public d’un secteur santé dont on sait que les 15 années à venir seront difficiles en terme d’offre de soins quelle qu’elle soit.
Dans un contexte de crises sanitaires à répétition, l’absence d’anticipation et de vision à long terme sur ce sujet de monsieur Giran risque de compromettre la qualité des soins pour les patients métropolitains. Pour HTN, il est crucial de prendre en compte l’évolution technologique et d’agir rapidement pour garantir une offre de santé adaptée aux défis actuels. La clinique de l’Espérance, vieille de 50 ans, coincée sur un site trop exigu, ne pourra plus répondre aux besoins modernes et nécessite une mise à niveau qui devient de plus en plus urgente.
Quant à « l’ambiance » entre Giran et ses conseillers métropolitains, est-il vraiment utile de revenir dessus ? No comment !
Temps 1 : 2020-2023, La Crau occupe le vide laissé par le maire d’Hyères.
L’ex-clinique de l’Espérance a 50 ans et sa direction souhaite depuis 4 ans moderniser son plateau technique, augmenter la capacité d’hospitalisation et disposer de plus de places de parking ce qui n’est pas faisable sur le site actuel de la structure.
Cette problématique, M. Politi s’en est pleinement saisi durant les municipales de 2020 et a proposé dans son programme une option intéressante disponible sur la zone d’aménagement concerté du Roubaud, offrant 10 hectares de terrain permettant de satisfaire les légitimes besoins de modernisation de la clinique.
Interview de Clémentine Vincent (HTN) au sujet de la clinique8/03/2020
A la même époque, le moins que l’on puisse dire c’est que le maire d’Hyères ne fait pas preuve d’un grand volontarisme pour faire aboutir cette solution et déclare même lors du débat des municipales « les opérateurs privés, c’est à eux, s’ils souhaitent réunir leur 3 cliniques de le faire ». Il faut avouer que comme soutien il y a mieux ! Les quelques échanges qu’il a eus avec le directeur, M. Thiré, ont rapidement été difficiles voire tendus. Il est évident que le manque d’ambition pour porter ce projet et une personnalité autoritaire (bien connue de tous maintenant) n’ont pas été facilitateurs et de fait, M. Giran n’a pas su créer les conditions favorables à l’établissement de ce regroupement de cliniques à Hyères au moment où il fallait le faire.
Extrait du débat – municipales 2020
Alors que ce n’était ni le souhait initial de la direction de la clinique, ni celui d’HTN, faute de proposition hyéroise, à cette époque, le maire de La Crau se montre plus réceptif et motivé et propose un terrain rendant possible le déménagement des cliniques Sainte Marguerite, Saint Jean et Saint Roch sur un seul site. Dès lors, la concertation entre partenaires commence pour finaliser le projet.
Temps 2 : octobre 2023, Hyères via MTPM reprend tardivement la main au prix d’un clash politique à la Métropole
Etonnamment, trois ans plus tard, M. Giran, maire d’Hyères mais aussi Président de MTPM, s’oppose maintenant au déclassement des terrains agricoles à La Crau, la compétence étant désormais métropolitaine, bloquant ainsi le projet de déménagement à La Crau des cliniques. Dans l’édition de Var-Matin du 31/10/2023, il indique ne pas souhaiter le départ de la clinique Sainte-Marguerite de sa ville et fait sienne notre proposition de terrain de la ZAC du Roubaud.
Ce qui pour HTN et M. Politi était une évidence, 3 ans plus tard, un maire non visionnaire propose cette solution sans l’avoir fait figurer dans son programme des municipales (aucun mot sur la clinique en page 10) et surtout en créant une crise politique majeure sans précédent à la Métropole, après seulement 6 mois de présidence.
Communiqué HTN Var-Matin 1/11/2023
Il n’est pas bien difficile de comprendre que M. Giran a très mal anticipé ce dossier car bien évidemment, cette clinique doit rester hyéroise non seulement pour les habitants de la 3e ville du Var mais aussi pour ceux des communes de la porte des Maures qui y sont très attachés.
Au final, ce carton plein dans la nullité d’anticipation de la part de M. Giran aura eu pour conséquences non seulement une grave crise politique mais aussi et surtout un retard d’au moins 3 ans concernant la modernisation de la structure sanitaire et, ce, au détriment de tous les patients du bassin hyérois.Un véritable scandale !
7/02/2024- Pas la fête pour les dix ans de mandature de JPG mais une ville défaite Un maire isolé, un maire peu raffiné souvent grossier, Des rue insécures, un commerce en déconfiture, une clinique en partance, une ville sur bétonnée et un projet de digue qui ne protègera rien et surtout pas le tombolo ! Bref, notre ville défigurée et notre identité outragée.
30/10/2023 – 5 jours ont passé depuis le désaveu du maire par plusieurs membres de sa majorité. En ce début de semaine aucun communiqué de cohésion de la majorité n’a été rendu public quant à un soutien inconditionnel au maire en place. Décidément, c’est un black Monday pour M. Giran qui a réussi aujourd’hui à se mettre à dos officiellement le maire de La Crau qui a démissionné de son poste de vice-président de la métropole Toulon Provence Méditerranée en dénonçant des propos malsains (cf. Var-Matin) et une attitude malveillante de la part de M. Giran.
Après à peine 6 mois de présidence, à la métropole, comme à Hyères, la personnalité de M. Giran semble poser un réel problème, du jamais vu depuis 20 ans !
Interviewvé sur BFM-TV toulon, M. Giran expliquait que, pilote de MTPM, sa prochaine action consisterait à faire « marcher le bateau ». Franchement, pour l’instant le bateau coule capitaine !
A Hyères, on construit, on construit, juste pour satisfaire les critères de la loi SRU sans réflexion sur l’urbanisme. Or le développement d’une ville est un équilibre subtil à rechercher entre constructions harmonieuses et développement Économique. Visiblement à Hyères on marche sur une seule jambe, celle des constructions déraisonnables qui sont hélas largement privilégiées.
Le cas typique est le départ de l’école d’infirmières qui a laissé la place à une série d’immeubles. Gendarmerie, clinique sur le départ, commerces de centre-ville en panne, terrains agricoles délaissés en attente de projets immobiliers… tout cela ne tire pas vers le haut l’économie locale et n’attire pas les jeunes actifs qui de surcroit ne peuvent pas se loger à Hyères avec un budget raisonnable.
Les projets d’accession facilitée à la propriété sont trop rares tout comme la réhabilitation de logements vacants remis à la location à loyer modérée. Ce sont pourtant des leviers extraordinairement efficaces en matière de politique du logement abordable.
C’est aussi un moyen de lutter contre l’étalement urbain permettant ainsi de préparer un environnement futur en phase avec la transition écologique.
Il est évident que pour toutes ces raisons et au vu de l’empilement des lois et réglementations environnementales à concilier, la signature d’un contrat de mixité sociale serait un plus pour assouplir les conditions de réalisation de logements sociaux mais une révision majeure du PLU est elle aussi à entreprendre, ce, qu’à ce jour, le Maire a toujours refusé.
La réunion sur la politique du logement déclenchée par le Maire le 9 mars 2023 avait surtout pour objectif de le dégager de sa responsabilité en matière de bétonisation.
Le classement annuel du JDD des villes où il fait bon vivre est sorti ce dimanche. Hyères a perdu 8 places dans ce classement qui n’existe que depuis 2017 et se retrouve à la 50ème place sur 32500 communes. Fait important, pour la première fois depuis 2020, Hyères n’est plus première au niveau départemental.
Le développement d’une ville est un équilibre subtil à rechercher entre constructions, préservation de l’environnement et développement Économique. Visiblement à Hyères avec M. Giran, les constructions sont privilégiées. Le cas typique est le départ de l’école d’infirmières qui a laissé la place à une série d’immeubles. Gendarmerie, clinique sur le départ, commerces de centre-ville en panne, terrains agricoles délaissés en attente de projets immobiliers…
Tout cela ne tire pas vers le haut l’économie locale et notre sentiment d’être dans une ville paisible à taille humaine.
Alors bien sûr, le niveau de « bien vivre » à Hyères reste élevé par rapport à d’autres communes, on part de haut, mais à force de construire frénétiquement et massivement, on perd peu à peu ce qui a fait pendant très longtemps notre identité.